Comment choisir une bonne souris vertical ?

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Suite à des douleurs consécutives au poignet qui repose sur la souris à longueur de journée, j'ai décidé qu'il était grand temps de passer aux souris verticals. Il y a quelques années c'était assez logique pour moi d'investir dans un clavier Typematrix pour passer à la disposition bépo car j'y voyais clairement l'intérêt. Tandis que pour les souris ce n'est que récemment que cela a fait tilt. Je trouve dommage que si peu de gens en parlent, ça mériterait d'être plus connu !

Pourquoi utiliser une souris verticale par rapport à une souris normale ?

Les souris verticales vous obligent à garder une position de la main plus naturelle qui ne soit pas dommageable pour le poignet.
En utilisant une souris normale, il existe une cassure au niveau du poignet et une flexion au niveau des os de l’avant-bras qui peut entraîner des douleurs à la longue. En inclinant légèrement votre main vers l’intérieur, et en tenant la souris de manière verticale, votre main reste dans l’axe de l’avant-bras et votre poignet n’est plus cassé, la pression est enlevée des os de l’avant-bras.
L’emploi d’une souris verticale vous évite les troubles musculosquelettique.

En lisant Korben, il conseillait d'utiliser la : ZeleSouris Souris Ergonomique Verticale USB. Je l'ai commandé et après un mois d'utilistation, je n'arrive pas à m'y faire, j'ai l'impression de devoir manœuvrer un paquebot. J'ai été très déçu par la prise en main et la précision. C'est assez lourd et laborieux à déplacer pour enchainer des déplacements rapides. En étant passé récement chez un ami, j'ai remarqué que lui aussi à commencé à utiliser une souris vertical d'une autre marque. La comparaison était flagrante, à mon retour j'ai retourné la première souris par Amazon et j'ai pris les deux modèles suivants que je vous recommande après plusieurs jours d'utilisation, je suis plus conquis par la deuxième.

https://amzn.to/2vcL48f

D'abord j'ai essayé celle-ci pendant quelques jours. Mais c'est mon poignet qui reposait trop sur la table. Elle est peut-être adapté pour de grandes mains.

https://amzn.to/2OJ66DA

Cette souris verticale ergonomique est plus courte et plus légère que la première. La prise en main est idéal. Après quelques semaines j'en suis pleinement satisfait.

Et vous quelle souris vous convient le mieux ?
 

RMLL Strasbourg, mes retours 2/2

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Autres conférences

Certaines sont maintenant disponible en ligne : http://www.canalc2.tv/video/15191

Concernant les conférences en général, là où j'ai été un peu déçu c'est que sur une heure de conférence, parfois il y avait trop de temps passé à ré-expliquer des choses de bases qui sont déjà connu par la plupart (exemple, le chiffrement clé publique/clé privée). Je suis conscient que c'est un vrai challenge pour le conférencier de choisir où il place son curseur pour satisfaire tout l'auditoire. De mon point de vue, étant donné que les RMLL cible un public technophile averti, les concept de base devrait être connu ou revu en dehors des conférences.

Atelier SYMPA

J'ai participé à l'atelier SYMPA par Marc Chantreux dont le but était d'imaginer l'évolution de SYMPA et d'échanger des améliorations au niveau fonctionnel. J'ai demandé s'il était possible de choisir un protocole plus récent que le SMTP pour l'envoi des emails. S'en est suivi un mini débat pour expliquer que ce n'était pas le sujet, pour surtout rester concentré sur les points fonctionnels. C'est à dire avoir un moyen plus ergonomique pour par exemple :

  • répondre à un point précis d'un email plutôt que de cliquer sur répondre et d'écrire au-dessus de tout le bloc de texte du correspondant.
  • annoter un email. Aucun programme ne prévoit cela actuellement.

Depuis l'arrivé des forums Discourse, le design des interfaces a beaucoup évolué entre les technophiles passionnés qui utilisent un client lourd bien configuré selon leurs propres soins et les non-informaticients qui écrivent depuis leur navigateur. L'utilisation d'un outil influe sur notre façon de rédiger. Avec Sympa, il voudrait réconcilier ces deux mondes, ceux qui sont sur le web avec les technophiles pour que le format soit le même pour éditer et pour transmettre.

Marc a demandé qui connaissant la netiquette, ceux nés avant les années 90 ont levés la main !
Dans le débat, il a tout de même donné son point de vue intéressant sur certains protocoles :
- SMPT : 40 ans, ça a du véçu, difficile à faire bouger.
- XMPP : 20 ans, le temps que ça prenne et ça n'a toujours pas pris. C'est un flux XML jamais fermé qui est envoyé dans un socket. Une personne qui se connecte dans un pays en développement aura plus de difficulté pour rester en ligne. Et ces pays payent la bande passante.

J'ai demandé s'il connaissait DIME (Dark Internet Mail Environment) une norme mondiale révolutionnaire chiffrée de bout en bout, développé en 2014 par les créateurs de Lavabit. Non, il ne connaissait pas.

Pour conclure, on peut retenir qu'il faut tenir compte des gens "handicapés" (qui n'y connaissent rien) quand à l'usage du numérique. Dans les nouveaux usages à inventer, et il faut à tout pris tenir compte de la facture mondial de l'électricité.

RMLL Strasbourg, mes retours 1/2

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Pour une fois, j'ai pu assister au Rencontres Mondiales du Logiciel Libre puisque l'événement a eu lieu dans ma région. C'était un peu délicat de devoir jongler avec plusieurs conférences et ateliers tous les uns plus intéressant que les autres, car les créneaux se chevauchaient. Je vous livre ici mes retours et impressions sur plusieurs ateliers.

Dans l'atelier : Initier un réseau d'acteurs/médiateurs du numérique libre pour les associations
Voici la stratégie des GAFAM :

  • Dealer : la 1ère dose est gratuite (comme les licences Microsoft Office offertes aux étudiants)
  • Cheval de Troie : trouver un autre ambassadeur des marchés à conquérir

C’est ce qu’il se passe avec Solidatech (la réserve de ressources numériques pour les associations) était financé par Microsoft et Adobe, en ayant un partenariat exclusif avec TechSoup, l’ONG des GAFAM. Donc d’un côté Solidatech propose des solutions à bas coût pour des licences Windows et Office de Microsoft, et de l’autre côté, cela ne les dérange pas de se retrouver à des réunions avec des militants pour le logiciel libre. Le problème évoqué, c’est qu’il n’y a personne (par manque de moyen) pour leur expliquer les dangers de promouvoir les GAFAM, au lieu de présenter les alternatives en Logiciels Libres.
 
Pourtant les réseaux d’associations faisant la promotion du LL commencent à émerger

Constat : il manque des offres proposant des formations et installations de logiciels libre sur la France. C'est une des stratégies que Framasoft a prévu de mettre en place dans le futur.
 
D’autres listes qui regroupent les logiciels libres. Nous avons cité les ressources suivantes :

 
Dans un autre atelier, nous avons vu comment mettre en place les outils afin que l'utilisateur se les approprie. L'astuce pour changer d’outils dans une association, c’est de ne pas changer tout d’un coup.

  • tester l’alternative en petit groupe à 4-5 personnes
  • former les personnes qui accompagne les associations par la pratique et le dialogue 

WebAssoc le web solidaire et bénévole pour les associations : https://www.webassoc.fr/

Constat : les associations n’ont pas de personnes dédiées aux numériques (référent technique) pour accompagner les bénévoles et salariés comme c’est le cas en entreprise avec les DSI.
 

Pendant les autres conférences, j'ai pu assister à la présentation d'autres outils.

 

Matomo : l'équivalent de Google Analytics
Matomo Tag Manager RMLL 2018 Strasbourg en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=2F0wMo6ibac


Présentation de l’outil Garradin pour une gestion d'association simple, complète et efficace
https://garradin.eu/


Tracim : une Plateforme Open Source d’échange et de travail en équipe  
https://www.tracim.fr

 

Une bonne surprise pour moi fut la découverte du service :
CryptPad https://cryptpad.fr/

The Zero Knowledge Cloud. C'est à dire que le serveur n'a jamais connaissaince du contenu des fichiers. Les données sont stockés de façon chiffrés côté serveur et sont lisible uniquement côté client. Tout l'applicatif tourne en JS dans le navigateur. L'inconvénient si on perd le mot de passe, on perd tout. Pour invité des amis, on partage le lien. La clé est encodé dans l'URL et déchiffre les données côté client. Si on communique le lien par gmail ou autre, google a uniquement la clé vers le document mais pas le contenu. Cela déporte déjà une partie des données en dehors des GAFAM. Seulement le service est basé sur OnlyOffice dont une majeure partie de la suite office est déjà écrite en JAVASCRIPT. Le service est financé par BPI France jusqu'en mars 2019 et recherche déjà de nouveaux moyens de financement. Vous pouvez faire un don.
 
Ce service propose actuellement un genre de Google Drive collaboratif avec :

  • éditeur de texte
  • éditeur de code
  • présentation
  • sondage
  • Kanban
  • tableau blanc

À rajouter dans ses pratiques collaboratives de toutes urgences !

Sur un stand, j'ai pu discuter avec une personne de l'association LibreOffice France et à ce jour il n'y a que Collabora Online qui fournit une solution payante de LibreOffice en gestion collaborative temps réel. On peut trouver les sources dans un coin du site de LibreOffice pour tout mettre en place sur un serveur dédié, mais c'est quand même Collabora Online qui fournit une solution clé en main basé sur Docker. Collabora fournit un docker de démo sur leur site avec des réglages prédéfini dans une image docker. Ils gardent l'ingénieurie de leur solution dans leur coin.

En conclusion, j'ai pu faire de bonnes rencontres et avoir des échanges enrichissants avec des interlocuteurs qui sont passionnées par leur sujet. J'ai pu faire le plein de stickers et en les coller sur mon PC portable. Je rajouterai mes retours d'un autre atelier dans le prochain article.